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oui, mais … spécialisée en quoi ? adada prout prout cadet fais pas ci, fais pas ça viens ici, mets toi là attention prends pas froid ou sinon gare à toi mange ta soupe, allez, brosse toi les dents touche pas ça, r’tire tes doigts dis éduc gentiment fais pas ci fais pas ça a dada prout prout cadet a cheval sur mon bidet arrête de t’curer le nez tu suces encore ton pouce qu’est ce que t’as encore fait mets la main quand tu tousses mange pas tes ongles vilain ou je te coupe les mains ne traverse pas la rue sinon panpan tutu fais pas ci fais pas ça a dada prout prout cadet a cheval sur mon bidet laisse l’éduc travailler viens manger ta faisselle arrête de t’chamailler réponds quand on t’appelle sois gentil comme un coeur on sait c’est pas marrant c’est l’heure des transporteurs faut pas rater tes parents fais pas ci fais pas ça adada prout prout cadet a cheval sur mon bidet tu me fatigues je n’en peux plus dis bonjour dis bonsoir ne cours pas dans le couloir sinon panpan tutu fais pas ci fais pas ça viens ici bouge de là tiens la porte sors d’ici ecoute ce qu’on te dit fais pas ci fais pas ça a dada prout prout cadet a cheval sur mon bidet tête de mule tête de bois tu me rend complètement chèvre qu’est ce que t’as à la lèvre tu fais n’importe quoi tu n’es qu’un casse bonbon je te le dis pour de bon donne de toi le meilleur content sera l’éducateur fais pas ci fais pas ça a dada prout prout cadet a cheval sur mon bidet vous en faites pas les gars vous en faites pas les gars on vous aime tous comme ça fais pas ci fais pas ça fais pas ci fais pas ça …. c’était la complainte de l’éduc. merci à dutronc. 16 mars, 2019 à 22:16 | commentaires (1) | permalien pourquoi doit on se mettre en colère pour qu’on nous écoute !!!! nan mais sérieusement je me pose la question !! il se trouve que j’ai une jeune dont la situation familiale à l’air d’être floue et complexe. cela fait 4 ans qu’elle est dans l’établissement, 4 ans que l’on soulève le soucis à chaque synthèse et que personne ne réagit. 2 ans que je la prends en charge, il a fallu du temps pour poser le cadre et qu’elle m’offre sa confiance, mais la situation familiale m’interpellait de plus en plus. j’ai d’abord demandé une réunion avec le pôle thérapeutique en expliquant la situation et essayant de regrouper tout ce que l’on savait pour présenter une situation cohérente en synthèse. de plus, j’ai proposé diverses solutions en fonction des potentielles situations qui pouvaient avoir lieu. jusque là, nous étions tous d’accord. et là en synthèse, rien ne va plus, faites vos jeux. tout le monde s’emballe alors que je ne fais que rapporter les conclusions d’analyse du pôle thérapeutique, et avance des propositions pour mettre en place quelque chose autre qu’éducatif avec la famille, reconnaissant publiquement mes limites face à elle, qui me fuit et fait tout pour contredire ce que l’éducateur avance. comme tout le monde s’emballe, j’ai fini par hausser le ton, parce qu’au final, la gosse, c’est elle qui morfle et chacun avait son mot à dire, mais dans son coin, personne ne s’écoutait. j’ai du crier pour terminer mon propos et que tout le monde approuve au final « oui c’est comme ça qu’il faut s’y prendre ». finalement, après ce petit coup de gueule qui en a surpris plus d’un puisque beaucoup m’ont demandé le lendemain si « j’allais mieux » (comme quoi je suis loin d’être belliqueuse), certaines choses se mettent déjà en place, ce qui me conforte dans le fait qu’il fallait que je passe le relais vis à vis de la famille. mais ne voilà t il pas qu’une semaine après, une collègue, qui n’est même pas du pôle éducatif, elle est infirmière, vient me faire la leçon devant les enfants, la jeune concernée en prime, mais pas en mode « je n’ai pas compris ta réaction, tu crois qu’on peut en parler en privé », plutôt en mode « tu fais n’importe quoi, tu as pas arrêté de descendre la famille tu m’a gavée tu racontes n’importe quoi etc » comme si javais 5 ans et qu’elle avait des choses à m’apprendre. etant professionnelle, j’ai gardé mon sang froid alors qu’elle s’énervait toute seule, les enfants la regardaient avec méfiance (elle est loin d’être réputée pour sa bienveillance), et j’ai fini par lui dire « allez c’est ça je t’ai gavé salut » et fermé la porte de mon groupe. elle est parti et j’ai contenu ma colère bouillonnante comme je le pouvais, jusqu’à ce que j’envoie les gosses à table et que je craque 5 minutes en laissant les larmes couler. 2 collègues sont venus me voir, dont un avec qui je suis heuuuu particulièrement proche on va dire (ce n’est plus un secret pour les adultes, ils savent que nous sommes ensembles). j’explique comme je peux la situation, et ils m’ont calmée, et rappelé que j’avais fait les choix qui étaient justes. ma colère passée, je suis allée au bureau de l’infirmière, qui comme d’habitude était encore en train de hurler sur les enfants, et je lui ai dit d’un ton extrêmement calme « ne viens plus m’adresser la parole ». je suis ensuite partie, ne voulant pas déclencher une nouvelle esclandre devant les jeunes, ce que je trouve complètement anti professionnel. elle a entendu le message, mais nous sommes obligés par la force des choses de communiquer, puisque j’ai sur mon groupe 2 enfants diabétiques insulino dépendants. j’ai sauvé la mise plusieurs fois à cette infirmière alors que ce n’est absolument pas mon rôle. mais j’ai aussi pris la décision, en disant que je refusais d’avoir quelconque contact, de repasser derrière elle pour voir si elle a bien fait les choses. j’aurais du puisque l’après midi même, j’étais en sortie, elle a oublié de me fournir un appareil de mesure de glycémie. ce qui m’amuse c’est que j’ai du faire ce travail une centaine de fois avec les enfant parce que parfois elle « n’avait pas que ça à faire », et que jamais les jeunes ont oublié quoi que ce soit. en revanche si elle oublie quelque chose, ou s’il y a un imprévu, ce n’est jamais de sa faute. parfois de la mienne, mais souvent celle des enfants qui ne font aucuns efforts. etant dp, beaucoup de personnes sont venues se plaindre de son comportement. un collègue a failli en venir aux mains avec elle. et je continuais à dire « mais je sais qu’elle a bon fond ». qu’est ce que je me suis plantée … connaissant ma relation avec mon collègue, elle s’est servie de cela et a modifié des propos en les sortant d’un contexte pour me porter préjudice à moi et à lui. je ne suis pas censée le savoir, car bien sûr, elle a la loyauté du cobra … dire qu’elle est venue il y a à peine un an à l’enterrement de mon papa … je ne sais pas ce qu’elle est venue chercher. mais il est clair que la limite entre professionnalisme et personnel, elle ne l’a pas comprise j’attends la rentrée, j’ai enchainé les problèmes de santé pendant la période après noël, une vraie cata. mais cette fois ci, elle va en prendre pour son grade, faits avérés, datés, et je sais que l’équipe est derrière moi. d’autant que les décisions que nous avons pries en synthèses semblent être sur la bonne voie. là où je veux en venir c’est que pour me faire entendre, il va encore falloir que je m’énerve et ça me rend dingue. je ne comprends pas pourquoi nous devons toujours hausser le ton, se montrer désagréable pour se faire entendre par ce genre de personne. n’y a t il vraiment aucun autre moyen de communication que de se hurler dessus ? parce que je vais donner un sacré coup dans la fourmilière, et je ne vais pas me gêner pour essayer de la pousser à la démission : non seulement elle m’a humilié alors que j’avais fait ce qu’il fallait, mais en plus de cela, elle a utilisé des faits de ma vie personnelle pour m’atteindre, me blesser et blesser mon compagnon. y’a t il un mot à part « connasse » pour la décrire ? vous voyez, tout de suite, je tombe dans la colère et la vulgarité, et c’est toujours comme cela. je suis dans une colère noire, que je garde en moi, j’ai déjà rédigé mon joli rapport d’incident, madame va tomber de très très haut. d’autant que j’ai beaucoup de choses à ch